Diplômé de London School of Business and Finance, double MBA in Strategic Marketing and Finance, né le 1er décembre 1978 à Buea au Camemoun, Bony Dashaco est incontestablement aujourd’hui en Afrique subsaharienne francophone , le leader dans le domaine du « media planning scientifique » Rencontre avec un homme prospectif.
« Nous sommes fiers d’avoir accompagnés le Président qui a été élu avec distinction. Nous sommes également fiers du travail que nous avons effectués avec le cabinet civil. Notre Président a encore démontré qu’il est vraiment le choix du peuple »
« En tant que Co-Président du Chapitre Afrique Centrale et Président Cameroun, Notre première mission en Afrique est de préserver l’image de ‘’Choiseul’’, deuxième chose, être son ambassadeur, troisième c’est d’encourager les jeunes de l’Afrique centrale de prendre l’entreprenariat au sérieux et mettre ça au cœur CP : Challenge international /Zebs image de leurs activités »
Challenge International
Au Cameroun et en Afrique quand on dit Bony Dashaco, cela renvoi à un entrepreneur brillant qui excelle dans le domaine de la communication stratégique, mais vous faites surtout parti de cette nouvelle génération de patron africain dont l’innovation est le maitre mot. Parlant justement de cette innovation, l’on voit dans les métropoles de Douala et Yaoundé des écrans géants qui donnent une coloration particulière à l’urbanisation. D’où vous vient l’idée de changer la donne ?
BONY DASHACO
Je pense que l’Afrique d’aujourd’hui n’est plus cette Afrique d’il y a 20 ans. Les choses ont changées et nous qui sommes la nouvelle génération Africaine, nous voulons changer les choses. C’est vrai que l’histoire de l’Afrique n’a pas été écrite par les Africains et pendant longtemps l’Afrique a vécue sur la base de ce qui a été écrit. Mais les jeunes du 21e siècle, nous avons décidés de réécrire notre histoire en prenant nous-même la charge de notre économie, car si nous ne le faisons pas quelqu’un d’autre le fera à notre place. Par conséquent, c’est à nous de développer notre continent et notre pays. En tant que Camerounais et panafricaniste, Nous apportons modestement à notre manière nôtre contribution pour l’innovation du continent Africain afin conduire notre pays le Cameroun vers l’émergence. Nous avons une société et plusieurs groupes dont je suis le Président Directeur Général.
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Acmar Media Group qui est votre structure, est l’une des meilleures entreprises de conseil en communication en Afrique Francophone. Acmar Média Group, c’est aussi des représentations dans 22 pays, avec plus de 1000 employés. Quand en 2008 vous lanciez votre initiative, vous pensiez que cela devait avoir une telle ampleur dix ans plus tard ?
BONY DASHACO
Chaque groupe a été créé plus précisément en 2007; c’est un holding de dix sociétés différentes qui font des opérations dans 22 pays en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest. ‘’ATCOM AFRICA’’ c’est notre société qui fait dans la communication visuelle et l’affichage. C’est elle qui vient de s’implanter il n’y a pas 2 ans et nous sommes déjà partout au Cameroun, au Sénégal et en RDC où nous avons mis sur pied les plateformes pour faciliter la communication et permettre aussi de donner la visibilité à certaines marques. Vous voyez à Douala c’est omniprésent de même qu’à Yaoundé. Nous continuons dans les différentes régions. Il y a ACMAR MEDIAGROUP que vous connaissez très bien qui est leader en Afrique dans la communication et marketing intégré qui est déjà présent dans 22 pays et je dois vous dire que, nous sommes la première agence à avoir apporté ce qu’on appelle ‘’le media planning scientifique’’ surtout en Afrique francophone qui était considéré comme un marché aveugle. C’est- à -dire qu’on ne pouvait pas travailler en utilisant les outils scientifiques et avoir les résultats scientifiques. C’était impossible. Alors c’est ACMAR MEDIA GROUP qui a apporté cela après de nombreuses études que nous avons menées. On a commencé à utiliser ça pour faire la double planification, autrement dit, si les clients veulent toucher leurs cibles, on peut quantifier, on peut avoir la fréquence en temps réel. ACMAR est leader en Afrique francophone, à ce jour il n’y a pas de rival. C’est vrai que les grandes sociétés ont besoin de ça et je pense que les petites sociétés timidement sont en train de bien faire les choses parce qu’en utilisant le double plan de planification, la qualité des résultats que vous pouvez avoir aujourd’hui au Cameroun, au Sénégal ou en Côte d’Ivoire, ce sont les mêmes résultats que vous pouvez avoir en France, aux USA, ou à Londres. Nous avons aussi créé AFRICA INVEST qui est nôtre banque en cours de lancement. C’est une micro finance par excellence. Notre but, c’est soutenir les petites et moyennes entreprises et apporter surtout le professionnalisme et le service client dans le secteur financier.
« L’ambition de l’institut Choiseul est de contribuer au développement des synergies panafricaines tout en prolongeant son action en faveur d’un rapprochement entre l’Afrique et l’Europe, au bénéfice d’une croissance partagée ».
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Année 2017, vous figurez pour la troisième fois consécutive dans le très couru classement des 100 meilleurs jeunes entrepreneurs africains de moins de 40 ans de l’institut Choiseul. Aujourd’hui vous êtes nommé CoPrésident du Chapitre Afrique Centrale et Président Cameroun. Peuton dire que c’est une reconnaissance continentale ?
BONY DASHACO
L’institut français de géopolitique économique basé à Paris en France fait beaucoup de choses dans le monde économique aujourd’hui. C’est ce qu’on appelle le MELTING POINT OF WORD LEADER. C’est- à -dire qu’on met en relief tous les meilleurs dans le monde et qu’on regroupe à ‘’Choiseul’’. En tant que Co-Président du Chapitre Afrique Centrale et Président Cameroun, Notre première mission en Afrique est de préserver l’image de ‘’Choiseul’’, deuxième chose, être son ambassadeur, troisième c’est d’encourager les jeunes de l’Afrique centrale de prendre l’entreprenariat au sérieux et mettre ça au cœur de leurs activités. A partir de toute cette conjonction, on organise des réunions nationales et internationales avec les différents lauréats ce qui nous permet d’approfondir les liens entre les membres du réseau afin de contribuer au développement des synergies panafricaines tout en prolongeant son action en faveur d’un rapprochement entre l’Afrique et l’Europe, au bénéfice d’une croissance partagée. Oui je puis répondre avec fierté et reconnaissance que cette distinction me réjouis et me booste davantage à travailler pour une Afrique debout.
« ACMAR MEDIA GROUP est leader en Afrique dans la communication et marketing intégré qui est déjà présent dans 22 pays avec plus de 1000 employés »
Challenge International
Vous ne faites pas que dans le conseil en communication. On vous connait également comme patron de média, notamment avec Médiafrique Group qui dispose de deux chaînes de radio indépendantes (Douala et Buéa), Médiafrique 24 qui est un bi-hebdomadaire et une télévision à venir Médiafrique Tv, une télévision panafricaine. Comment construire une véritable télévision panafricaine dans un contexte aussi difficile que le nôtre ?
BONY DASHACO
Nous sommes en pleine construction de notre siège à Bonanjo. Ce qui ralenti les travaux ce sont les investissements. Mettre sur pied un média nécessite beaucoup de capitaux qui vont permettre d’être stable. D’ici 6 mois, on aura fini la construction de notre siège puisque tous les matériels sont là. Il y aura Médiafrique Sport, Médiafrique Divertissement et Médiafrique News. Les autres informations sont confidentielles. Quand le moment viendra on avisera utilement.
Challenge International
À 41 ans, vous êtes un leader africain qui inspire par le TRAVAIL dans un continent déchiré par les conflits et où la corruption est un frein à l’égalité de chance. La renaissance de l’Afrique passe par quoi selon vous ? quel est le message fort
BONY DASHACO
Le message que je peux donner est un message patriotique. Nous n’avons qu’un seul pays, nous devons être patriotiques comme le président Paul Biya l’a annoncé via un tweet. J’interpelle la jeunesse camerounaise à soutenir PAUL BIYA et à être patriotique parce que pour faire le business, il faut un climat d’affaires de paix. Si on n’aime pas notre pays, qui va l’aimer? Peut-on faire le business en descendant dans la rue pour casser les choses ? Ça ne marchera pas. Ils y a ceux qui disent qu’on ne mange pas la paix. Mais la paix est très importante dans un climat de business. Et beaucoup de gens confondent les choses. Quand on parle de problème d’emplois au Cameroun, Paul Biya a déjà fait son rôle en tant que président. Ce n’est encore pas lui qui doit créer les emplois. Il créé avec son gouvernement un environnement serein pour que le secteur privé saisisse les opportunités qui s’y présentent pour l’implémentation. C’est à nous maintenant, opérateur du secteur privé de nous en réapproprier. En conséquence de quoi, je pense que la jeunesse camerounaise ou la jeunesse Africaine doit garder la foi et l’espoir- il y a beaucoup d’opportunités qu’on doit exploiter. Si j’ai pu le faire, toute la jeunesse peut.
Challenge International
On reproche souvent aux hommes politiques africains notamment ceux qui sont au pouvoir de travailler plus avec les agences de communication venues de l’Europe. En 2018, votre structure a piloté la campagne d’affichage du président réélu Paul Biya. On va dire que votre travail convainc jusqu’au sommet de la république ?
BONY DASHACO
Pour le moment nous avons commencés avec le Cameroun et nous sommes fiers d’avoir accompagnés le Président qui a été élu avec distinction. Nous sommes également fiers du travail que nous avons effectué avec le cabinet civil. Notre Président a encore démontré qu’il est vraiment le choix du peuple. Pour les autres pays nous sommes en train de négocier avec les présidents qui sont intéressés par nos services en Afrique. Je pense que d’ici deux à trois mois, on va commencer le grand déploiement au profit des cinq voire six Présidents qui m’ont contacté directement pour qu’on puisse leur apporter notre expertise avérée.
« Le message que je peux donner est un message patriotique. Nous n’avons qu’un seul pays, nous devons être patriotiques comme le président Paul Biya l’a annoncé via un tweet. J’interpelle la jeunesse camerounaise à soutenir PAUL BIYA et à être patriotique parce que pour faire le business, il faut un climat d’affaires de paix »
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