TAPISROUGE Une vraie révolution Copernicienne dans le monde des affaires aux Etats-Unis.
Oser et Croire c’est encore possible de partir de zéro à héros. Entrepreneur
MODE multicartes à succès, Master Coach Raphaël DJINE, CEO ILEAD GLOBAL et
Expert en levée de fonds, à 45 ans, Américain d’origine Camerounaise, ce
DE TENDANCES jeune PREMIER à peine 18 ans aux Etats-Unis, est à la tête d’un conglomérat
d’entreprises florissantes qui va du Fonds d’investissement à l’immobilier,
du transfert d’argent aux chaînes hôtelières et restaurants, call-centers,
du coaching à la formation des jeunes. Comment a-t -il pu réussir à bâtir
DECOUVERTE sa fortune en créant une pyramide renversée où tous les Leaders sont des
décideurs finaux dans la chaine des valeurs ? Immersion dans l’empire de
l’enfant Africain devenu le numéro UN privé d’origine Africaine dans le secteur
A LA du déménagement et du transport basé à Atlanta dans l’Etat de Géorgie.
par Clément Tchouanté et Victor Zebazé( reporter -photographe)
Challenge International
Après 18 ans à peine aux Etats-Unis vous êtes à la tête de plusieurs entreprises florissantes. Comment avez-vous fait, vous qui venez d’un petit village de l’ouest du Cameroun et de parents pauvres pour devenir un entrepreneur Noir à succès issu de l’ immigration africaine ? Avant cela, parlez-nous de votre biographie? Votre itinéraire, votre enfance, votre famille, votre cursus scolaire, qui êtes vous somme toute?
Master Coach Raphaël DJINE
S’il faut rentrer dans la mémoire, tout a commencé quand la crise économique a frappé le Cameroun autour des années 1985-1986 due principalement à la chute des prix internationaux des principaux produits d’exportation (pétrole, café et cacao) de 45% au cours des trois dernières années budgétaires, combinée avec une dépréciation d’environ 40% du dollar par rapport au F CFA. Mon papa qui était un grand commerçant dans la ville de Bafang (Ouest Cameroun) avait tout perdu. Son commerce en faillite, il était obligé de replier au village puisqu’il
ne pouvait plus planifier le rythme des repas journaliers des enfants à la maison et surtout, assurer notre scolarité. Conséquence immédiate : je ne pouvais plus continuer l’école à 13 ans. J’ai commencé à passer le temps dans un club de judo et de musculation au quartier où se rencontraient des oisifs-délinquants. Mon rôle c’était le petit garçon de courses à tout faire (balayer le sol, aller puiser de l’eau, acheter les cigarettes…). Parfois les Aînés qui faisaient du karaté ou du judo m’utilisaient comme partenaire combattant. Parallèlement j’ai commencé à chercher les vieilles chaussures pour vendre afin d’avoir de quoi manger et nourrir ma famille – je ramassais les bouteilles vides, des loques d’’aluminium bref, tout ce que je pouvais faire pour essayer de m’en sortir puisque j’étais devenu en raison des circonstances exceptionnelles le Père et la Mère de toute la famille. A 15 ans ma sœur aînée m’intime de remonter la rejoindre à Yaoundé. Sur place, j’ai rejoint le club de judo de la capitale comme j’étais déjà sportif, mon insertion était plus facile. Aussi en parallèle, je vendais l’eau glacée à la gare routière d’Etoudi et puis de fil à aiguille, je me battais pour commercer le djindja et la friperie qui passaient mieux sur le marché de Mokolo. Quelques années plus tard, à force de travail, j’ai embrassé le secteur de l’imprimerie avec des commandes des calendriers à la clef.
« Nous sommes sur un projet de 100 000 hectares. C’est un projet des villes que nous sommes entrain de
réaliser à Dallas. La première pierre aura lieu dans trois mois par le Gouverneur de l’Etat du Texas. Cette ville qui sortira des terres rendra hommage aux Leaders Africains »
Challenge International
Comment avez-vous atterrit en Amérique du Nord ? Qu’est -ce qui a motivé le choix du pays de l’oncle TOM ? le rêve Américain ? et votre propension pour les affaires a débuté à quel comment précis ? que fût le déclic ? Avez vous un modèle inspirant qui vous a poussé et boosté à croire à la REUSSITE par le travail ?
Master Coach Raphaël DJINE
Revenant donc au judo, j’avais tellement émergé au niveau national que c’est par le judo que je suis allé aux Etats-Unis pour les US-OPEN dans la catégorie des 78 kg pour représenter le Cameroun, l’équivalent des jeux olympiques. Après les compétitions ALAN JUDO ACADEMY a commencé par nous proposer des petits contrats (2001). Comme on était des athlètes de haut niveau, l’armée américaine nous sollicitaient assez souvent.
Nous étions payés 250 dollars par séance d’entrainement qui se faisant quatre fois par mois. En faisant les calculs les 1000 dollars gagnés ne pouvaient consubstantiellement pas payer mon loyer et couvrir les charges incompressibles courantes. En réalité, tout a commencé quand je suis entré dans le transport. A l’Eglise un jour on a reçu la visite d’un Monsieur qui était venu prêcher, le Guest-speaker John C. Maxwell. Tout ce qu’il disait ce jour nous accrochait. Il m’a personnellement complètement bouleversé dans son prêche. Je n’ai pas vu ce Monsieur ouvrir la Bible mais j’avais l’impression qu’il s’adressait à moi. Il a dit ceci de très important:
« votre passé n’a rien à voir avec votre futur, votre couleur ne peut pas déterminer votre position dans la vie, votre accent ne peut vous bloquer dans l’avancement social ».
Après l’enseignement je suis allé le voir pour qu’il m’aide dans mon processus de développement personnel. Il m’a donné un livre qui a changé ma vie (Les 15 lois inestimables de la croissance) et depuis ce jour les enseignements de John C. Maxwell ne m’ont plus jamais quittés. John C. Maxwell est un modèle inspirant
pour moi. C’est mon Maitre, c’est par lui que vient le déclic pour les affaires surtout quand il insista : « Raphaël tu peux devenir ce que tu veux – si tu travailles sur toi, tu seras ce que tu aimeras être».
A partir de ce jour, quelque chose est descendu en moi – c’était comme si j’étais placé au centre de la vie. J’ai compris que toutes les possibilités dépendaient de moi et avec mon concept de technique de judo quand vous apprenez de quelqu’un vous devenez naturellement comme le Maître voire plus, puisqu’il vous donne tout ce qu’il a. C’est ça l’apport positif de l’art martial. A partir du processus de formation je suis devenu son élève. Tenez-vous bien ! pendant le processus formation de la première année quelque chose de miraculeux s’est
produit dans ma vie. Tout ce que je voulais au fur et à mesure que je me formais et que je me développais je réalisais les choses extraordinaires. Pour moi c’était comme la sorcellerie. Je suis parti d’un camion à huit camions
la même année avec une recette générée de 5000 milles dollars par jour que je produisais-je n’en croyais pas – parce que quand on cherchait du travail on nous payait les 300 dollars par semaine. Cherchez l’erreur !
Un temps j’ai arrêté de prendre la communion en raison de tout ce qui m’arrivait en un temps record. J’ai pensé qu’il y avait de la sorcellerie à l’Eglise. Incroyable !! John C. Maxwell enseigne et permet à l’être humain de développer son Leadership et quand nous développons notre Leadership nous pouvons expandre l’entreprise tant et si bien qu’il faut un Leader pour diriger l’entreprise et puis toute entreprise est proportionnelle à la taille du Leader. S’il faut faire grandir l’entreprise on ne travaille pas sur l’entreprise on travaille plutôt sur le Leader. C’est ce qui était entrain de se passer avec moi, réellement je ne le comprenais pas je le comprends mieux aujourd’hui. Insatisfait, de fil à aiguille je voulais servir mieux, accompagner mieux et davantage à une dimension et on est parti de huit camions à presque une centaine dans tout l’Etat de la Géorgie. J’étais le numéro deux après la société Américaine Atlanta Push Mover et Union Moving qui était la deuxième société Noire et Noire Africaine avec un chiffre d’affaires de plus de cent mille dollars par jour. En réalité, j’étais la première société dans le secteur privé noir appartenant à un Africain d’origine Camerounaise basée à Atlanta dans l’Etat de la Géorgie opérant dans le domaine du déménagement et du transport. A ce jour nous sommes présents dans 48 Etats.
C’est par le judo que je suis allé aux Etats-Unis pour les US-OPEN dans la catégorie des 78 kg pour représenter le Cameroun, l’équivalent des jeux olympiques » « En réalité, tout a commencé quand je
suis entré dans le transport. A l’Eglise un jour on a reçu la visite d’un Monsieur qui était venu prêcher, le Guest-speaker John C. Maxwell. Tout ce qu’il disait ce jour nous accrochait. Il m’a personnellement complètement bouleversé dans son prêche. Je n’ai pas vu ce Monsieur ouvrir la Bible mais j’avais l’impression qu’il s’adressait à moi.
Challenge International
A ce jour, votre holding dispose de combien d’entreprises dans son portefeuille? Pouvez-vous nous parlez de chacune de ses entreprises et ce qu’elles font respectivement chacune dans ses missions opérationnelles en termes d’activités ?
Master Coach Raphaël DJINE
Aujourd’hui aux Etats-Unis, notre grande entreprise est le Fonds d’investissement. Qu’est-ce qu’on fait dans notre fonds d’investissement ? On accompagne les investisseurs étrangers à investir aux Etats-Unis en leur accordant des crédits pour investir surtout dans le domaine de l’immobilier, notamment pour acheter les terrains, des maisons, des biens commerciaux comme des hôtels, les shopping-centers et aussi, on accompagne d’une façon stratégique les hommes d’affaires dans des projets porteurs. Par exemple: si vous voulez acheter les machines des travaux publics on peut venir comme des partenaires financiers et stratégiques en préfinançant l’achat et vous nous rembourser à partir du tiers monde. Ce sont nos missions dans notre Fonds d’investissement- Aussi et surtout, on conseille et on gère les fonds des familles. En clair ça veut dire quoi ? une famille
peut venir nous voir avec deux milliards et qui veut 4% annuellement garantie. Nous on descend (et) on cherche celui qui peut utiliser cet argent on bloque et sécurise les fonds et on les déploie à bon escient. Cet
aspect marche très bien sur le continent et nos clients sont satisfaits. Nous sommes en pleine création des banques partout en Afrique.
Challenge International
Vous parlez très souvent de « serviteur et développeur », deux préceptes qui traduisent votre « mindset ». Qu’est-ce que ça veut dire in concreto ? Quel message retenir pour la jeunesse Africaine qui vous suit et veut vous ressembler dans votre trajectoire d’entrepreneur et de leadership ? Comment fait-on pour être à votre niveau de travail ?
Master Coach Raphaël DJINE
« Developper » en anglais c’est celui qui crée des deals, construit des cités alors qu’en français vous pouvez être promoteur sans participer ; c’est -à dire sans avoir l’usus, le fructus et l’abusus. S’il faut illustrer pour que nous nous comprenons bien : je viens trouver une forêt j’achète la forêt je construis une ville là-bas. C’est ça Le travail d’un « developper ».
C’est venir avec une vision, planifier, construire par exemple un super marché ou des villes et après les revendre. Actuellement nous sommes sur un projet de 100 000 hectares. C’est un projet de ville que nous sommes entrain de réaliser à Dallas. La première pierre aura lieu dans trois mois par le Gouverneur de l’Etat du Texas. Cette ville qui sortira des terres rendra hommage aux Leaders Africains. On aura les rues baptisées telles que rue Mandela…rue Steve Bikoï, rue kwame Nkrumah ? des quartiers entiers dédiés aux sportifs …les langues africaines auront des rues affectées. Bref, ce sera une Afrique sur la carte dans l’Etat du Texas. Ça donnera la possibilité aux américains de visiter l’Afrique sans quitter leur pays. Voilà ma vision Nous ne voulons pas nous séparer de notre culture même hors du continent. Ce n’est pas quelque chose de nouveau. Les Indiens (Indian Town), les Russes (Russia Town) et les Chinois (Chine Town) ont pris une avance considérable sur nous. Toujours avec John C Maxwell dans ses enseignements il a dit quelque chose de patent : Quand tu crées une entreprise si tu optes de créer toi-même un emploi salarial tu bloque l’expansion ou alors tu crées un système exponentiel – ça veut dire que tu veux développer l’affaire par conséquent, tu ne dois pas faire partie du système. Tu dois sortir du système parce
que c’est toi le développeur du système. C’est un peu comme construire une maison ; si tu fais de toi un poteau tu vas soutenir la maison mais tu seras limité. Dans cette optique, mon objectif était de gagner moins, mais travailler en grande fourchette. J’achetais les camions, je prenais un chauffeur je lui donne 50% et puis je gagne 50% ; je prenais le temps pour aller chercher un autre chauffeur que je formais. C’est ainsi que je développais le
système de fil à aiguille.
« Pendant le processus formation de la première année quelque chose de miraculeux s’est produit dans ma vie. Tout ce que je voulais au fur et à mesure que je me formais et que je me développais je réalisais les choses
extraordinaires. Pour moi c’était comme la sorcellerie. Je suis parti d’un camion à huit camions la même année avec une recette générée de 5000 milles dollars par jour »
Challenge International
Pourquoi investir dans l’immobilier aux Etats-Unis, Quels sont les avantages de ce type d’investissement pour
un africain vivant en Afrique ? Qu’est -ce qui sécurise l’investissement d’un africain s’il veut mettre son argent
dans l’immobilier ? C’est nouveau ce que propose ELITE REALTY ALLIANCE, votre compagnie immobilière ? Quelles sont les garanties que ce n’est pas du pipeau ?
Master Coach Raphaël DJINE
L’immobilier Américain reste l’immobilier le plus stable dans le monde parce que ça prend de la
valeur continuellement et de l’autre côté ça dépend aussi de l’investisseur. Qui est l’investisseur et que
veut-il ? En Amérique vous avez cette garantie qui la stabilité économique et la garantie de l’immobilier va aujourd’hui de 5 à 9% presque annuellement pour certaines zones et certains sites. Ça veut dire simplement qu’avec le même argent si vous investissez en dix ans, vous avez le double ou trois fois cette somme totalement garantie. Très peu de pays au monde dispose de ce genre de retour sur investissement Un autre avantage abyssal, si vous êtes un homme d’affaires propriétaire d’un bien immobilier aux Etats-Unis vous pouvez l’utiliser pour lever les fonds partout en Amérique. Nous savons que les taux d’intérêt aux Etats -Unis est à 2% annuellement, alors que dans beaucoup de pays en Afrique on est encore à 25 voire 32% annuellement
– le gap différentiel est énorme. Investir aux USA est le meilleur moyen d’épargner et de sécuriser ses économies. En Afrique, beaucoup personnes ont tendance à mettre leur argent en banque ; ça produit combien ? mais ce que vous oubliez, votre argent quand ça commence à prendre la valeur ça ne vous aide pas ça aide plutôt le
banquier qui a pris cet argent pour acheter un bien immobilier. Question : Pourquoi quand vous demandez un crédit en banque pour acheter leur chaire une fin de recevoir vous est opposé ? A contrario, si vous
le demandez pour acheter un bien immobilier vous l’aurez facilement. Cherchez l’erreur. Tenez pour être plus concret à titre d’exemple : Sur l’année 2022 on a fait un total de chiffre d’affaires d’environ 250 à 275 000 000 de dollars ce qui représente les 200 biens vendus urbi et ongle.
Challenge International
L’entrepreneuriat jeune en Afrique est la clé de voûte dans le processus de la relance de la croissance économique à deux chiffres de nos Etats ? Vous, en tant qu’investisseur et expert en levée de fonds. Où en êtes-vous avec la formation et la capacitation des jeunes ? peut -on avoir une idée des pays où les jeunes bénéficient de votre formation et dans quel secteur plus exactement ?
Master Coach Raphaël DJINE
J’ai compris depuis très longtemps que pour préparer le futur il faut travailler sur les jeunes parce que les jeunes représenteront les valeurs du futur. Les jeunes constituent la prophétie pour l’avenir. On n’a point besoin d’être prophète pour voir comment le futur sera. La clé c’est le travail. Je suis entrain de créer une bande dessinée culturelle pour communiquer même en s’amusant. Il faut accepter que le système éducatif qui était mis en
place n’était pas fait pour nous. On a été formé et formaté pour la vision des autres. C’est pour ça que quand on finit un PHD on n’a pas d’emploi parce qu’on a passé le temps à étudier le temps qui fait à Alaska en hivers. Erreur fatale. Est -ce que ça peut vous aider à résoudre votre problème endogène et structurel ? La réponse c’est
non.
En Afrique en ce moment, nous mettons sur pied la capacitation pour des jeunes à être des solutions, des ressources d’abord pour leur propre environnement. Pour ce qui est de la formation que nous dispensons- Au Cameroun et en République Démocratique du Congo, nous sommes très bien avancés. Nous travaillons en ce
moment même sur les Coachs en « live intervention coaching» ; C’est une solution qui s’appuie sur la formation des Coachs, un formateur aguerri qui peut aider quelqu’un à sortir d’une crise et à se rétablir et continuer sa vie.
« Live intervention coaching » est un programme qui avait été développé par Tony Robbins, qui est l’un de mes mentors. On a un problème en Afrique, c’est d’abord le problème de la crise. Quand quelqu’un meurt comment est-ce qu’on résout ce problème après ? Quand quelque chose de grave nous arrive comment est-ce qu’on corrige ça après ? Quand on vous annonce que vous êtes atteint d’une maladie grave, psychologiquement qui corrige cela ? Quand un enfant est violé, quand il y des cas de divorces, les déchirures dans les familles
qui peut aider ces personnes à se comprendre et à s’affranchir de cette crise? Quand quelqu’un est bloqué dans la vie et ne peut plus avancer comment est-ce qu’on fait pour le sortir de là et passer à une autre étape ?
S’agissant toujours de la formation, On a un cas très pratique, la formation des enfants. On a le produit qui s’appelle ilead global youth. Ilead global youth, nous l’avons installé dans tous les pays où nous sommes représentés ; Pourquoi? Le monde est un petit village planétaire où les cultures se croisent. L’enfant qui est à Bafoussam est en contact direct avec l’enfant qui est en Chine, idem pour l’enfant qui est aux Etats-Unis parce qu’ils sont connectés sur les réseaux sociaux. Il y a un jeu qui se passe qui est le jeu d’influence à la clé – on est plus influencé par le négatif que le positif. Si les jeunes ne sont pas formés pour gérer la qualité et le flux d’informations ce sera une catastrophe dans le pays. Nous avons ici et là des exemples des dérives
de mœurs dans nos pays, des jeunes qui versent dans la pornographie, le mimétisme pervers parce que vu d’ailleurs et pour cause ! l’impréparation de cette jeunesse Africaine à faire face à cette vague
d’informations qui inondent les réseaux sociaux et qui n’ont rien à voir avec nos usages et Coutumes.
Donc, avec Ilead global youth , nous travaillons sur les jeunes et nous les mettons directement en relation d’échanges avec les jeunes du monde parce qu’ils doivent être prêts que de les abandonner à leur sort sans boussole de conduite. La génération facebook doit se repenser par la formation. D’où notre slogan « Penser
global et agir localement » C’est mieux d’être outillé pour faire le distinguo entre le bien et le mal aux fins d’être des enfants du monde. Ilead global youth prépare les jeunes au Leadership, on les aide à développer une vie d’intentionnalité, les capaciter à être orfèvre de leur destin dès le bas âge. « Ajouter de la valeur »,
somme toute.
Challenge International
Que laisserez- vous aux générations futures vous qui êtes à la tête d’un conglomérat d’entreprises ? comment entendez-vous les perpétuer dans le temps si jamais vous n’êtes plus là ? survivront t- elles à vous et comment afin qu’on retienne de vous in fine, un bâtisseur qui a laissé une œuvre inscrite sur les fonts baptismaux à ses petitsfils et arrière petits-fils….l’exemple de la famille Walton et Rothschild aux Etats- Unis, la famille Bernard Arnaud et Bettencourt en France…Comment réussit on cet exploit de transmission de legs ?
Master Coach Raphaël DJINE
Merci d’avoir fait ce constat qui montre que beaucoup passent et les œuvres périssent avec la tête de proue. Pour ce qui me concerne, chaque personne qui travaille avec moi est un Leader et je forme chaque personne à gérer et tout faire avec ou sans moi. J’ai la possibilité de contacter beaucoup de gens et faire beaucoup de choses avec eux, mais chaque jour mon fardeau c’est de construire les Leaders et chaque Leader est une
personne distincte de notre organisation à ilead Global. Ça veut dire quoi ? Nous avons développé une pyramide pas avec un Chef en haut mais avec une ligne des Leaders. Notre pyramide je l’ai renversé. Le plus faible parmi nous ce n’est pas moi, c’est la personne qui entre dans notre organisation. Donc le premier jour que vous entrez on vous emmène sur la grande ligne des Leaders. Aujourd’hui avec toutes mes sociétés je ne gère pas ; je
suis un des Leaders. Si on maintien le modèle de la pyramide renversée et on capacite sur ce que les gens ont en eux de potentiels et on leur donne une surface d’exprimer ce qu’ils ont de mieux, croyez-moi naturellement
on pourra réussir la perpétuation et réussir la transmission patrimoniale qui fait défaut dans nos Afriques. A contrario, si on change, on crée le système de la Chefferieconséquence : les énergies seront étouffées. Le mécanisme de la Chefferie détruit le potentiel énergique de l’ autre parce que reposant sur un Chef, un dieu tutélaire, un pilier qui pense et respire pour tous. Ceux qui sont en bas à cause de la pression veulent détruire le Chef. C’est ce qui nous donne le résultat que nous avons en Afrique. Chaque Etat aux Etats-Unis peut
gérer toute l’Amérique parce que c’est la pyramide renversée et le pays fonctionne mieux. Ce qu’il faut retenir : On a un groupe de Leaders et non un Leader. C’est mal venu de penser qu’une seule personne peut
avoir l’idée de gérer tout le monde et à tout moment. Autrement dit, pour l’appliquer à l’entreprise, il est de mauvais aloi de croire qu’une seule personne peut avoir seule de bonnes idées pour pérenniser son empire. Pour qu’une entreprise puisse s’inscrire dans la durée et survivre à son fondateur via ses fils, ses petits-fils et arrière-petitsfils, le modèle de la pyramide inversée s’applique en l’espèce. L’exemple générationnel par excellence : la famille Walton et Rothschild aux Etats- Unis, la famille Bernard Arnaud et Bettencourt en France pour ne citer que celles-là.
Votre passé n’a rien à voir avec votre futur, votre couleur ne peut pas déterminer votre position dans la vie, votre accent ne peut vous bloquer dans l’avancement social
Nous sommes la première société dans le secteur privé noir appartenant à un Africain d’origine Camerounaise
basée à Atlanta dans l’Etat de la Géorgie opérant dans le domaine du déménagement et du transport, avec un chiffre d’affaires de plus de cent mille dollars par jour. A ce jour, nous sommes présents Zeb’s images Zeb’s images
dans 48 Etats »