Le Président Centrafricain Faustin Archange Touadéra, a été investi pour un second mandat de cinq ans. Réélu avec 53,16 % des voix des suffrages exprimés et une participation de 35,25 % sur un territoire quasiment réduit à la capitale et ses environs. Maintenant il faut reconstruire ce beau pays immensément riche en sous-sol et en ressources humaines. Le Président Touadéra dans son discours d’investiture du 30 Mars trace les priorités de la feuille route de son projet de société.
par Clément Tchouanté
La réconciliation nationale
Pour son premier discours depuis sa réélection officielle, le chef de l’État a appelé à la réconciliation nationale et éclaré tendre la main à l’opposition démocratique via un dialogue national inclusif et sans exclusion : « Le premier axe sera d’œuvrer pour une société plus inclusive en améliorant les relations entre les individus et les relations entre les individus et nos institutions » dixit le Président réélu lors de son discours d’investiture le 30 Mars 2021. Il a, en revanche, fermement condamné l’offensive rebelle, déclenchée huit jours avant la présidentielle pour perturber le scrutin, de six des plus puissants groupes armés qui occupent les deux tiers de la Centrafrique. « Je tends la main patriotique à l’opposition démocratique afin de sortir notre pays du cycle vicieux de violences et de destruction. Au lendemain de mon investiture, nous allons poursuivre la réconciliation nationale afin de décrisper le climat politique pré et postélectoral », a déclaré le chef de l’État. Le président Touadéra a une nouvelle fois accusé l’ancien président François Bozizé, dont la candidature avait été invalidée par la Cour constitutionnelle, d’avoir « conçu la rébellion, réuni les moyens et mis le feu au pays ; bien sûr, avec les mercenaires étrangers qu’il a recrutés et ses alliés politiques que vous connaissez tous, pour satisfaire son ambition personnelle ou familiale ». Le 17 décembre, six des plus puissants groupes armés qui occupent les deux tiers de la Centrafrique, se sont alliés au sein de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), puis ont annoncé le 19, huit jours avant les élections présidentielles et législatives, une offensive dans le but d’empêcher la réélection du président Touadéra.
« Le premier axe sera d’œuvrer pour une société plus inclusive en améliorant les relations entre les individus et les relations entre les individus et nos institutions »
« Les auteurs, coauteurs et complices présumés de ces crimes imprescriptibles commis contre le peuple centrafricain seront recherchés, arrêtés et traduits devant les juridictions compétentes », a-t-il affirmé.
Redressement d’urgence de l’économie
L’autre défi du Président Touadéra, c’est de redresser l’économie à l’agonie du deuxième pays le plus pauvre du monde : « construire une économie efficace capable de produire de la richesse durablement et avec la pleine participation de notre main d’œuvre ….. Construire une économie plus ouverte à la concurrence, qui encourage l’innovation et l’investissement, favorise l’activité économique et le commerce et facilite la croissance inclusive», étaye Faustin Archange Touadéra.
D’une superficie de 622 984 kilomètres carrés, la Centrafrique est enclavée entre le Tchad, le Soudan, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo, le Congo et le Cameroun. Elle est classée 188e sur 189 pays dans l’Indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) de 2019. Environ 71 % des 4,9 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté (Banque mondiale). Les conflits ont entravé son développement, malgré la présence d’uranium, de diamant, de bois et d’or, que se disputent les groupes armés. Autres productions : le coton, le café et le tabac. Le bétail représente aussi une source de revenus. La croissance pourrait ralentir jusqu’à 1,1 % en 2020 en raison du coronavirus, selon la Banque africaine de développement (BAD). Les affrontements ont causé des milliers de morts et poussé près du quart des Centrafricains à l’exil.
Les dernières violences des groupes armés ont provoqué une flambée des prix des produits de consommation courante pouvant aller jusqu’à 240 % sur les marchés de Bangui et de ses environs, selon la dernière étude de l’Institut centrafricain des statistiques et des études économiques et sociales (ICASEES). Les produits céréaliers, notamment le haricot et le riz, ont vu leur prix accuser une hausse de 44 %. Les produits congelés importés, dont le poulet et le poisson, ont enregistré une tendance haussière de 10 % à 24 %. Les épices, telles que le sel, le sucre, l’oignon et l’ail, ont vu leur prix doubler, voire tripler. La viande et le manioc, aliments de base, n’ont pas été épargnés, leurs prix ayant augmenté de 18 % et 25 % respectivement. Des commerçants ont évoqué une réduction drastique des stocks à la suite de la perturbation de l’approvisionnement en produits alimentaires locaux et importés. Quelque 1 000 camions étaient bloqués à la frontière avec le Cameroun, d’où provient une bonne partie de cet approvisionnement, impactant ainsi la structure des prix sur les marchés à Bangui. La semaine dernière, un premier convoi de camions transporteurs de marchandises a pu reprendre la route vers le Cameroun voisin sous haute protection militaire. L’escorte devrait aussi accompagner des camions au retour pour approvisionner la capitale.
Mettre fin aux violences armées
« La Minusca a payé un lourd tribut avec sept Casques bleus tombés au service de la paix, depuis le lancement des attaques coordonnées et simultanées par les anti- Balaka, le 3R, le MPC et l’UPC, alliés à l’ancien président François Bozizé. Mais elle reste engagée à poursuivre son mandat de protection des populations civiles et de sécurisation des élections », a assuré dans le communiqué Mankeur Ndiaye, le représentant spécial de l’ONU en Centrafrique. Quelque 12 000 Casques bleus de la force de maintien de la paix de la mission de l’ONU en Centrafrique sont présents depuis 2014, mais aussi des centaines de militaires rwandais et paramilitaires russes dépêchés fin décembre par leurs pays à la rescousse du président Touadéra et d’une armée démunie en cours de reconstruction si cher au projet de société du deuxième quinquennat du Président réélu.
Priorité au retour des réfugiés Centrafricains à la maison
C’est la plaie de la Centrafrique. Le nombre de personnes ayant fui les violences en Centrafrique depuis décembre a franchi le cap de plus 60 000 personnes déplacées, selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) à Genève. Le HCR « appelle à une cessation immédiate de toutes les violences en République centrafricaine » et « au retour immédiat de toutes les parties à un dialogue significatif et à des progrès vers la paix », a souligné le porte-parole.
Le HCR recherchait déjà 151,5 millions de dollars cette année pour répondre à la situation en RCA. « Les besoins des Centrafricains récemment déracinés s’accroissent et nous serons bientôt confrontés à un déficit de financement important », note l’agence. Elle appelle « la communauté internationale à intensifier d’urgence le soutien à la réponse humanitaire en RCA, afin de pouvoir venir davantage en aide aux personnes dans le besoin qui se trouvent dans des régions reculées ».
La place des jeunes et des femmes
Le Président Touadéra a mis les jeunes et les femmes au cœur de son dispositif de relance économique au cours de ce mandat : « Afin de soutenir le dynamisme de la jeunesse et la résilience des femmes centrafricaines, le Gouvernement recherchera des financements en vue de la création d’un fonds d’investissement assorti des programmes de formation pour les jeunes et les femmes. Des réformes profondes seront réalisées pour faire du sport un véritable support de développement en renforçant les capacités des fédérations sportives et des infrastructures sportives publiques.
Créer un climat d’affaires favorable aux investisseurs
L’exemple du CEO du groupe Global INVESTMENT TRADING SA qui n’a pas attendu pour faire confiance à ce grand et beau pays qui offre des opportunités d’investissement privé et étrangers .Le Président TOUADERA
dans son projet de société de son prochain quinquennat a promis de faire revenir les investisseurs étrangers dans son pays via une incitation du climat des affaires et un assouplissement du code des investissements.
Ce mathématicien rationnel est un hommedeparoleIls’emploieraàcréer « un meilleur climat d’investissement en protégeant les investisseurs et en rendant les investissements plus disponibles » Il a autorisé par décret d’offrir à Monsieur Emile Parfait SIMB, CEO de SIMB AIRLINES CORPORATION, la première licence d’exploitation d’une compagnie aérienne privée dont toutes les prestations et billets d’avion seront payés en cryptomonnaie. Donnant ainsi à toute la communauté Liyeplimal et celle à venir la primeur de voir la Centrafrique désormais comme un pays à risque zéro et partant, propulsant cette Nation très avant- gardiste dans l’économie numérique comme pionnier dans l’ouverture des marchés financiers en Afrique Centrale. La paix et la sécurité étant revenus, les visiteurs pourront reprendre du service pour explorer et s’installer dans le pays du Président Barthélemy BOGANDA touristiquement rentable et fréquentable aux fins de faire revivre l’économie.
« Construire une économie plus ouverte à la concurrence, qui encourage l’innovation et l’investissement, favorise l’activité économique et le commerce et facilite la croissance inclusive »